L’équipe de droit public doit faire preuve de pragmatisme et de sang-froid

L’équipe de droit public doit faire preuve de pragmatisme et de sang-froid

Les trois Senior Associates, Nick Parthoens, Sarah Jacobs et Thomas Christiaens vous font découvrir les coulisses de leur équipe de droit public et de leur métier d’avocat chez Monard Law.

Bonjour, Nick, Sarah et Thomas. Quel est votre rôle au sein de Monard Law?

Sarah: «Depuis septembre 2016, je fais partie de l’équipe de droit public de Monard Law. En tant que Senior Associate, je me concentre principalement sur le droit de l’environnement. Dans ce domaine, , je suis spécialisée dans les dossiers relatifs à l’environnement et au territoire des autorités publiques et des entreprises.»

Thomas: «C’est ma 10e année dans l’équipe de droit public de Monard Law. J’ai bien exploré d’autres horizons en 2018, mais je suis rentré au bercail en 2019, et je suis toujours très content d’être revenu chez Monard Law. Dans le cadre du droit public, je me concentre sur tout ce qui a trait aux marchés publics.»

Pouvez-vous nous donner un exemple?

Thomas: «Il s’agit de dossiers dans lesquels un pouvoir public souhaite effectuer un achat important ou des travaux de construction, dans quel cas certaines procédures s’imposent lorsqu’il s’agit de désigner un partenaire privé avec lequel s’engager.»

Nick, quel est votre rôle?

Nick: «Je suis le plus jeune des Senior Associates. Je suis là depuis neuf ans. Le droit public peut être divisé en trois branches: le droit de l’environnement, les marchés publics et le droit administratif général. Ma spécialisation est le droit administratif général, ainsi que le droit de l’environnement. Le droit administratif général est en réalité le «divers», le rassemblement de tous les domaines appartenant au droit public que l’on ne peut pas classer sous les deux autres spécialisations. Il peut s’agir d’un large éventail de questions: expropriations, impôts locaux et régionaux, mais aussi urbanisme, environnement et aménagement du territoire.»

Pourquoi les clients choisissent-ils l’équipe de droit public de Monard Law?

Thomas: «Pour notre approche pragmatique. Nous nous immisçons dans la tête de notre client : Qu’est-ce qui les occupe ? Qu’est-ce qui est important pour eux? Nous voulons apporter à ces questions une réponse sur mesure, adaptée au client. Nous ne rédigeons pas de longues notes non sollicitées dans lesquelles nous rendons les choses juridiquement très complexes et inutilement difficiles. Si vous travaillez directement pour un chef d’entreprise, vous ne devez pas lui fournir des rapports de dizaines de pages. Il ou elle veut uniquement savoir quelle décision il doit prendre. Mais pour les entreprises qui disposent de leur propre service juridique, le dossier peut bien entendu être plus complet. C’est la raison pour laquelle nous nous adaptons toujours à notre client. Koen Geelen et Wouter Moonen, les partenaires qui dirigent notre équipe, prônent fortement cette approche pragmatique.»

Nick: «Si cela peut être fait en trois phrases, inutile d’écrire trois pages.»

Nick: «Notre équipe possède un grand savoir-faire juridique. Nous rencontrons peu de questions auxquelles nous n’avons pas déjà répondu auparavant. Mais nous apprenons dès le premier jour que ce n’est pas l’essentiel. Ce qui compte, c’est ce dont le client a besoin. Si c’est possible en trois phrases, inutile d’écrire trois pages.»

Sarah: «Nous sommes également de véritables spécialistes dans notre domaine. Le droit public est assez vaste, c’est pourquoi nous avons chacun notre spécialisation. Tant nous que les avocats juniors que nous aidons à se développer dans ce domaine.»

Sarah: «Je me sens vraiment une Monardienne.»

Pour quels clients travaillez-vous?

Nick: «Nous travaillons pour les autorités locales, les villes et les communes, tant au Limbourg qu’ici à Anvers et dans le reste du pays. Mais aussi avec d’autres instances, telles que les collaborations intercommunales, les agences de développement provinciales ou encore les hôpitaux publics et privés.»

Sarah: «Outre les pouvoirs publics, nous comptons parmi nos clients des entreprises, ainsi que des aéroports régionaux, des cabinets d’architectes, des bureaux d’études environnementales… Nous travaillons également pour un certain nombre de grands promoteurs immobiliers et d’entreprises de construction de “classe 8”.»

Vous avez récemment figuré dans le Legal 500, félicitations!

Thomas: «Merci. C’est le résultat d’un travail de longue haleine que nous menons en équipe. Tout le monde mise systématiquement sur la qualité. Cela se traduit par des entrées dans les classements juridiques, tels que le Legal 500 ou Chambers & Partners.»

Comment se fait-il que vous y soyez mentionnés?

Sarah: «Pour figurer dans ces classements, vos références sont très importantes. Vous pouvez fournir une liste de contacts à qui l’organisation demande s’ils sont satisfaits de votre travail. Ce sont principalement ces contacts qui détermineront si vous serez mentionnés et à quelle place. Cette évaluation objective qui tient essentiellement compte de l’avis de nos clients rend le Legal 500 très précieux.»

Si vous attirez de gros clients, c’est que votre équipe jouit d’une grande confiance. Qui a développé le domaine du droit public chez Monard Law?

Thomas: «C’est un processus permanent. Mais dès le départ, c’est Koen Geelen qui a développé ce créneau à partir du bureau de Hasselt. Depuis lors Wouter Moonen s’est également forgé une solide réputation. Nous trois formons la prochaine génération qui veut poursuivre cet héritage. Pas seulement au Limbourg, mais dans toute la Flandre et la Belgique, et même au-delà des frontières.»

Thomas: «Il y a beaucoup de collègues qui, s’ils n’étaient pas des collègues, feraient partie de mon groupe d’amis.»

Nick: «J’ai vu Wouter passer du statut de Senior Associate à celui de Partner. À mes débuts, Wouter avait le rôle que nous avons aujourd’hui. Guider les juniors, passer tout en revue de manière pratique et en discuter ensemble. Grâce à Wouter et Koen, j’ai grandi et nous continuons toujours à grandir ensemble.»

Quelle est la leçon la plus précieuse que vous avez apprise de Koen et Wouter?

Nick: «Oser sortir des sentiers battus.»

Thomas: «En effet, remettre la loi en question. Cela n’est pas toujours possible, mais lorsque les cas semblent désespérés à première vue, nous essayons de regarder au-delà des frontières. Cela donne des résultats inattendus.»

Sarah: «Nous travaillons toujours dans le cadre de la réglementation, mais nous essayons de sortir des sentiers battus lors de nos réflexions. Wouter et Koen, par exemple, nous ont appris qu’il est possible de jouer avec le champ d’application de la loi ou avec la manière d’interpréter certains termes.»

Thomas: «Une autre leçon appréciable que Koen et Wouter nous ont donnée est de garder notre calme. Tous deux travaillent de façon acharnée, mais tout en gardant leur sang-froid. Vous ne les verrez jamais déambuler dans les couloirs ou réagir de manière stressée parce qu’ils ont beaucoup de travail.»

Nick: «On peut faire des erreurs. En cas d’erreur, vous n’êtes pas montré du doigt. Nous trouverons une solution en equipe. Ainsi, en tant que junior, vous pouvez travailler et vous développer dans un environnement de travail sécurisant.»

Quelle leçon souhaiteriez-vous transmettre à la nouvelle garde?

Nick: «Garder son calme est essentiel pour moi. Nous travaillons avec des délais de procédure serrés, imposés par la loi et qui ne sont donc pas négociables. Cependant, nous travaillons toujours d’une manière paisible et efficace. Nous n’allons pas créer de stress nous-mêmes. Nous transmettons également ce message aux jeunes membres de notre équipe. N’écoutez pas les récits d’autres avocats selon lesquels tout doit être terminé avant minuit. Prenez votre temps, discutez avec nous et nous ferons en sorte que tout se termine bien.»

Votre équipe compte des générations différentes. Quel est l’écart entre le plus jeune et le plus âgé à l’heure actuelle?

Thomas: «Environ 40 ans. Cato est la plus jeune, elle vient de rejoindre notre équipe.»

Constatez-vous un fossé entre les générations?

Nick: «Il y a des différences, mais elles sont essentiellement positives.»

Thomas: «Nos jeunes collègues accordent plus d’attention à l’aspect mental du boulot et à l’équilibre entre la vie privée et le travail. Ils ne suivent pas les schémas classiques entre patron et employé. Ils et elles accordent plus d’importance aux relations intrapersonnelles ont une plus. Et à juste titre, tout le monde doit y accorder l’attention nécessaire. Auparavant, on se précipitait et on voulait travailler le plus dur possible pour aller le plus loin possible. À l’heure actuelle, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est plus sain et nous nous en félicitons.»

Nick: «Vous avez la possibilité de vous développer dans un environnement sûr.»

Sarah: «Koen a cofondé le cabinet dans les années 1990. À l’époque, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée était moins une priorité. Le développement du bureau n’a pas été de tout repos. Nous avons rejoint un modèle qui faisait déjà du bon travail. Mais il reste difficile de trouver un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée.»

Nick: «Les jeunes osent également remettre davantage de choses en question: Pourquoi travaillons-nous de cette manière ? Pourquoi ne pas aborder la question différemment ? Cet équilibre et l’élément humain sont devenus beaucoup plus importants ces dernières années.»

Comment trouver un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée?

Sarah: «Je peux toujours m’appuyer sur notre équipe, ce qui m’aide à concilier vie professionnelle et vie privée. Bien sûr, l’équilibre n’est pas toujours possible. Il peut arriver que quelques jours ou quelques semaines soient très chargés, mais l’organisation accepte qu’on se ménage ensuite pendant les semaines suivantes. Je m’entraîne avec un coach personnel tous les vendredis matin. Notre équipe en tient compte.»

Nick: «C’est aussi ce qui caractérise notre équipe. Lorsque les dossiers sont là et que l’échéance approche, nous travaillons à 150 %. Une fois que c’est fait, nous pouvons prendre un peu plus de temps personnel la semaine suivante.»

Thomas: «La flexibilité de notre travail a deux facettes. La flexibilité doit être une qualité personnelle, mais vous pouvez également en bénéficier de la part de l’organisation. De cette manière, vous pouvez créer votre propre équilibre.»

Vous sentez-vous dans l’équipe droit public ou dans l’équipe Monard Law?

Nick: «Les deux. Nous sommes un gros bureau, mais notre équipe a ses propres règles et son fonctionnement spécifique.»

Thomas: «En ce qui concerne les dossiers, on travaille généralement au sein de son équipe et dans sa spécialité. Mais j’apprécie le fait de faire partie d’un ensemble plus vaste en tant que Monardien. Il y a chaque année une journée Monard Law, nous partons en shortski. Ce sont des moments où tout le monde se retrouve, toutes branches et bureaux confondus, et où l’on est fier de faire partie de toute l’équipe de Monard Law.»

Sarah: «Les points forts de notre équipe, tels que le pragmatisme, l’ouverture et la flexibilité, sont également encouragés par Monard Law. Nous affichons clairement cet ADN au sein de notre équipe.»

Quels sont les caractéristiques d’un Monardien?

Thomas: «Quelqu’un d’équilibré. Quelqu’un qui aime se surpasser pour ses clients, mais qui a aussi une vie en dehors du travail et se consacre à d’autres activités telles que le sport ou qui aime s’étendre dans l’herbe.»

Sarah: «Je sens souvent si quelqu’un est un Monardien ou non. Ce sont toujours des personnes entières. Les contacts avec les collègues sont toujours faciles, quel que soit le bureau où ils travaillent. L’année dernière, nous avons fait un grand teambuilding en Grèce. Quelle que soit la personne à côté de laquelle on s’assoit, c’est toujours agréable.»

Avez-vous des ambitions personnelles au sein de Monard Law?

Thomas: «Je rêve de poursuivre ma carrière au sein de ce cabinet et d’une solide équipe de droit public.»

team publiek rechtSarah: «Chez moi, cette ambition est également présente. On acquiert cette confiance, ce qui est tellement agréable. Mais j’aimerais avoir des enfants et je ne sais pas encore comment les intégrer dans cette vision. Mais le bureau réfléchit avec les jeunes parents et les soutient dans cette démarche. Parce qu’il devrait être possible d’être une jeune mère et une partner.»

Nick, quelle est votre ambition?

Nick: «Mon ambition n’est pas d’être un partenaire. Je préfère me concentrer sur le contenu juridique d’une affaire et le mettre en évidence. Le bureau offre la possibilité de continuer à le faire à un niveau élevé.»

Sarah: «C’est également important. J’admire les connaissances de Nick et la façon dont il les transmet à la nouvelle génération.»

En conclusion, avez-vous une
ambition au sein de votre équipe droit public?

Nick: «L’expansion de notre branche dans le reste de la Belgique.»

Thomas: «Les qualités et la crédibilité sont présentes. Notre équipe est aujourd’hui principalement située à Hasselt et à Anvers. Nous souhaitons également mettre en place une antenne solide à Bruxelles et à Gand. Nous nous concentrons actuellement sur la Flandre, mais il y a aussi Bruxelles et la Belgique francophone. Certaines réglementations diffèrent quant à leur contenu, mais dans ce domaine, et même au-delà de la Belgique, il y a encore beaucoup de potentiel.»

Sarah: «En effet. Pour moi, l’ambition est que lorsque quelqu’un est confronté à une question de droit public, il pense à notre équipe. Être la référence en la matière. On a encore une belle marge de croissance.»

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