La réalité virtuelle se convertit en une réalité pour Monard Law et Mimesys

La réalité virtuelle se convertit en une réalité pour Monard Law et Mimesys

Lorsque Davy Loots s’est lancé dans l’entrepreneuriat en 2015 et a fondé Mimesys, une relation de confiance s’est rapidement développée entre Davy et Maxime Monard. Cette même confiance a ensuite été accordée à Monard Law par des investisseurs tels que LRM, faisant de Monard Law une caisse de résonance pour les partenaires et les bailleurs de fonds de Mimesys.

Maxime, soutenu par l’équipe d’experts de Monard Law, est devenu la caisse de résonance et la personne de confiance de toutes les parties concernées. Et trois ans plus tard, cette fonction de coordination générale allait prendre tout son sens lors des négociations finales et de la vente de Mimesys à la compagnie américaine Magic Leap.

Le cas de Mimesys n’est pas seulement un magnifique exemple de l’esprit d’entreprise dans le secteur technologique belge, c’est aussi un projet qui a permis d’illustrer l’impact qu’un partenaire juridique solide et engagé peut avoir sur les entrepreneurs.

 

Bonjour Davy, bonjour Maxime. Dites-nous, comment avez-vous appris à vous connaître ?

Davy: « Nous ne nous connaissions pas avant notre collaboration. C’est une de mes relations de l’époque où je travaillais chez Mobile Vikings qui m’avait mis en contact avec Maxime. Il avait déjà travaillé avec Monard Law et avait une grande confiance en eux. Nous nous étions toutefois déjà rencontrés auparavant au sein de la communauté des start-up du Limbourg. »

Comment décririez-vous votre récente collaboration ?

Maxime : « Cela a été une collaboration véritablement très intensive. En l’espace de trois ans et demi, nous avons réalisé un beau parcours avec Mimesys : depuis leurs tout premiers jours en tant que start-up à la vente finale à la société américaine Magic Leap.

Maxime : « Est-ce que Mimesys peut être considérée comme un exemple de l’entrepreneuriat limbourgeois ? Étendons plutôt cela à l’ensemble de la Belgique. »

Davy : « Monard Law a été vraiment bien plus qu’un simple partenaire juridique. Parce qu’ils connaissaient bien notre entreprise et qu’ils ont été impliqués depuis le début, ils ont également été en mesure de nous fournir des conseils stratégiques et financiers. Ils sont rapidement devenus ma caisse de résonance générale lorsque j’avais des questions.

Après le démarrage en 2015, vous avez eu assez rapidement votre premier tour d’investissement. Comment s’est déroulé ce processus ?

Davy : « Le fait que Monard Law entretenait déjà une relation de confiance avec chacun des investisseurs grâce à son solide réseau s’est avéré être une valeur ajoutée incontestable pour nous. Les investisseurs ont ainsi permis à Maxime de superviser le tour d’investissement en tant que médiateur impartial de coordination. C’est un énorme avantage : cela facilite et accélère les négociations. »

Et Monard Law a pu maintenir ce rôle primordial de coordination tout au long du parcours, n’est-ce pas ?

Maxime : « C’est exact. Même lors de la vente finale de Mimesys à Magic Leap, j’ai continué à assumer mon rôle de point de contact global. Je veillais donc à la défense des intérêts de Mimesys et de leurs différents bailleurs de fonds. À certains moments, cela peut être un exercice d’équilibre délicat. Nous avions en effet pour mission de défendre au mieux les intérêts de toutes les parties concernées. Cela contribue naturellement à vous donner une position de négociation plus forte lorsque vous vous asseyez à la table des négociations avec une seule voix univoque en représentation de Mimesys. C’était un beau défi. »

Comment avez-vous fait face à cette responsabilité ?

Maxime : « Pour assumer ce rôle aussi polyvalent, nous avons pu mettre véritablement à profit notre expérience. En effet, il y a toujours un moment où les intérêts des différentes parties sont discordants. Même si les investisseurs se soucient de l’entreprise et de la création d’impact, l’aspect financier prévaut logiquement pour eux. Les associés, quant à eux, pensent surtout à l’avenir de leur produit. Et dans certains cas, comme dans toute alliance professionnelle, il peut y avoir des différences d’opinion entre les associés. »

Davy : « Je pouvais continuer à me concentrer sur mon activité »

Davy : « Exactement ! Et c’est là que Maxime a veillé à ce qu’il y ait une forte interaction entre moi-même, mes associés et nos investisseurs. Cette interaction s’est si bien passée que les investisseurs de Mimesys en sont venus à envisager des aspects autres que l’aspect purement financier. Ils étaient, comme nous, préoccupés par l’avenir de l’entreprise. »

Quelle perspective avez-vous de la vente finale à Magic Leap ?

Davy : « En ce qui concerne les négociations qui ont mené à la vente, je peux facilement résumer la situation : Monard Law a su donner à Mimesys une position extraordinairement favorable. Compte tenu de leur expérience approfondie dans le rôle de négociateur, j’ai osé leur faire totalement confiance. Je pouvais donc continuer à me concentrer sur mon activité. »

Maxime : « Les négociations représentaient un enjeu particulièrement important pour nous. Car, d’une part, il y avait la différence culturelle entre nous et les Américains, mais, d’autre part, il y avait aussi cette énorme différence de taille. Mimesys est une petite start-up, tandis que Magic Leap est un géant du secteur technologique qui emploie 1 500 collaborateurs et qui, en outre, bénéficie du financement de très grand noms.

Pour vous donner une idée : je devais régulièrement négocier avec plus de dix personnes de l’autre côté de la table (virtuelle). C’était très complexe, mais je pense que nous pouvons dire que nous avons très bien résisté. Notre travail d’équipe au sein du cabinet Monard Law a été crucial à cet égard, je n’ai pas travaillé seul. »

La différence culturelle entre l’Europe et les États-Unis est-elle si importante ?

Maxime : « Oui, vraiment. Les Américains sont beaucoup plus directs, ils osent parfois être très « francs ». Il faut le savoir à l’avance, cela fait partie de la transaction. J’ai moi-même étudié aux États-Unis pendant un an et demi et, chez Monard Law, nous avons encadré de très nombreuses transactions internationales. Nous savons donc comment procéder. Il ne faut surtout pas sous-estimer ces différences culturelles.

J’ai connu un cas où après des mois de négociations, l’accord est soudainement tombé à l’eau, parce qu’une des parties (les Américains) ont posé une question en marge qui, pour l’autre partie, était totalement inadmissible. Alors que cette question était tout à fait courante pour l’une des parties, elle a mené à une rupture de confiance pour l’autre partie. C’est absolument déplorable. À cet égard, nous avons un rôle essentiel en tant qu’intermédiaire et nous devons veiller à cette transposition de façon à ce que tout soit parfaitement bien assumé par toutes les parties concernées. »

Avez-vous également collaboré entre le tour d’investissement et la vente finale ?

Davy : « Oui, bien sûr. Ce qui était très important, c’était de protéger notre logiciel dans le cadre des négociations contractuelles avec les grands clients. Étant donné que notre logiciel de réalité virtuelle est généralement acheté par de grandes entreprises, nous devons parvenir à un accord avec le service des achats de ces entreprises. Il s’agit de documents très volumineux qui que nous avons pu confier entièrement à Monard Law. Ils ont su trouver le bon équilibre entre la conformité et la protection. »

Comment décririez-vous mutuellement le caractère de chacun d’entre vous ?

Davy : « Je pense que Maxime est plus extraverti que moi. Je suis un développeur, je travaille avec la technologie tous les jours, tandis que Maxime est à même de garder une vue d’ensemble. En fait, nous sommes assez différents l’un de l’autre, mais nous parvenons toutefois à nous entendre. »

Davy : « Si vous n’êtes pas un négociateur expérimenté, un partenaire tel que Monard Law est un don du ciel »

Maxime : « C’est vrai. Davy est un formidable ingénieur. J’ai pu le compléter avec mes compétences humaines et mon expérience de la négociation. Et bien entendu, avec mes connaissances juridiques. »

Davy, vous avez dit un jour que vous n’étiez pas vraiment une personne axée sur l’entrepreneuriat. Qu’en pensez-vous maintenant ?

Davy : « Je ne suis pas vraiment enclin à me considérer comme un véritable entrepreneur. Mais je dois tout de même reconnaître, quand je réfléchis à ce projet, que nous avons réalisé un magnifique parcours avec Mimesys. Et c’est ainsi que nous nous sommes convertis en un bel exemple d’entrepreneuriat limbourgeois. »

Maxime : « Davy est un véritable entrepreneur. Il est bien trop modeste. Il a une vision très claire et il a osé, à tout moment, passer à l’étape suivante, ce qui exige assez de courage. Économe en paroles, mais un esprit de décision à toute épreuve. Il suffit de penser à la position qu’ils occupent aujourd’hui, après seulement trois ans et demi. Pour moi, cela fait d’eux non seulement un exemple d’entrepreneuriat intelligent dans le Limbourg, mais dans l’ensemble du secteur technologique national. »

L’équipe multidisciplinaire au sein du cabinet Monard Law

La composition unique de l’équipe de Monard Law permet de fournir différentes compétences spécifiques par projet.

  • Premier point de contact et conseiller stratégique : Maxime Monard
  • Propriété intellectuelle et contrats de technologie de l’information : Kristof Zadora
  • Vente : Max Theyskens et Andries Bots

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